Se remémorant sa deuxième participation aux Jeux Olympiques lors des Jeux de Tokyo 2020, la receveuse Canadienne Kaleih Rafter a déclaré que ce n'était pas seulement "un voyage d'affaires" pour remporter l'or mais aussi le résultat d'une stratégie à long terme et du travail de stars du softball de plusieurs équipes visant à garantir une place aux Jeux Olympiques pour le softball.
S'adressant au podcast WBSC The Global Game Rafter, qui a aidé le Canada à terminer quatrième à Pékin 2008 et remporter une médaille de bronze historique à Tokyo, a déclaré que plusieurs athlètes "étaient très fières" d'avoir montré le meilleur du softball, non seulement à Tokyo 2020 mais aussi lors des Coupes du Monde WBSC qui se sont jouées depuis la pause Olympique de 2008 afin d'envisager d'obtenir une place permanente au programme Olympique.
“Lorsque nous avons eu l'opportunité de revenir (aux Jeux Olympiques) nous voulions amener un softball aussi compétitif que possible afin de mettre notre sport dans la meilleure des positions pour l'avenir, faire un show et aider les gens à réaliser que ce sport est génial et se joue au plus haut-niveau et peut bénéficier d'une dynamique. Nous sommes hors course pour 2024 mais pour 2028 et au-delà, avoir la chance d'être au programme Olympique et de manière sécurisée peut nous aider dans cette dynamique," a dit Rafter.
"C'était notre principal objectif, gagner ou perdre. Je crois que nous l'avons atteint. Je suis heureuse que nous ayons ramené la médaille (pour le Canada) et oui, nous avons bataillé dur mais en même temps, je crois que nous avons rendu justice au softball, nous pensons que nous avons joué à un très haut-niveau. Il y a eu beaucoup de très bon softball à célébrer si l'on se positionne du point de vue des fans."
Questionnée sur la signification des Jeux Olympiques de Tokyo pour elle et sa génération, après 13 années d'absence du programme Olympique Rafter, qui a été nommée nouvelle manager du Canada en octobre a déclaré: "C'était notre moment de célébrer là où nous avons amené le sport et même au-delà de notre groupe de canadiens. Par exemple, les japonaises Yukiko Ueno et Eri Yamada, qui sont dans leur programme depuis très longtemps, Stacey Porter, Monica Abbott, toutes les personnes qui sont restées pendant cette période difficile et ont essayé de garder le softball aussi compétitif que possible, de le développer même si il n'y avait pas les Jeux Olympiques. C'est une chose dont nous sommes très fières."
"Nous en avons parlé pendant ces années, en 2014, 2016, lors des Championnats du Monde," se sont rappelées les trois médaillées des Championnats du Monde de Softball Féminin WBSC. "Comment nous pouvons continuer à développer, à avoir un bon produit sur le terrain, garder les gens enthousiastes pour avoir l'opportunité de revenir?"
Rafter est liée à l'équipe nationale féminine de Softball Canada depuis 14 ans. Elle a fait ses débuts en 2007 et mis un terme à sa carrière internationale de joueuse après les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 où le Canada a remporté la première médaille Olympique de softball de son histoire.
Questionnée sur ses premiers pas dans le rôle de manager de l'équipe nationale féminine de Softball Canada, elle a reconnu qu'il était temps de penser au futur, visant une nouvelle campagne Olympique, potentiellement pour Los Angeles 2028.
"Cela va être un temps de développement," a dit Rafter. "Les trois prochaines années seront très importantes pour sortir et développer les athlètes du mieux possible afin de nous mettre en position de peut-être vivre une nouvelle campagne Olympique, nous l'espérons en 2028."
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